17ᵉ mois de fermeture
Toujours pas de visibilité quant
à une date de réouverture...
L'heure de la rentrée à sonner pour tous…
Sauf pour Suppléments d'âme …
Vous le savez, la Boutique est fermée, depuis le 23 mars 2023.
Elle a été victime de trois gros dégâts des eaux…
Pour Rappel :
-Décembre 2022 : Canalisation des eaux usées poreuses et défectueuses
-Mars 2023 : Dysfonctionnement d'un groupe de sécurité d'un ballon d'eau chaude + décrochage du mur du même ballon d'eau chaude.
-Août 2023 : Absence de dalle d'étanchéité, joints poreux, voire inexistants / receveur de douche posé à fleur de plancher parquet.
Ces trois sinistres ont fortement impacté le bâti ancien de l'immeuble datant de 1845, et situé en secteur protégé.
-De juillet 2023 à novembre 2023, vous vous rappelez peut-être, le syndic de copropriété ( Syndic très encré sur Rennes) ainsi que l'ensemble des copropriétaires ont œuvré plus ou moins légalement afin d'obtenir la prise en charge financière par l'assurance du traitement anti-fongicide et (anti-parasitaires), dissimulant que le receveur ci-dessus évoqué provoquait des fuites importantes d'eau à et régulières, depuis 2018, (fuites signalées au Syndic par des copropriétaires et notre bailleur), et que la canalisation enchâssée dans notre plafond était poreuse depuis un bon nombre d'années.
La gestion du chantier réhabilitation ayant été confiée au Syndic de copropriété, nous avons dû faire avec ses incompétences. Il nous a également fallu attendre que le personnel de ce cabinet de gestion se stabilise.
En effet, cinq personnes différentes, ont eu la charge de notre dossier. Les premiers gestionnaires ont quitté l'agence pour fin d'alternance et congés parentaux. L'un a fait un burn-out, etc.
L'absentéisme du personnel professionnel a paralysé l'avancement du dossier et nous avons été plongés dans un immobilisme déconcertant, les assurances ayant statué en mars 2024.
Mais bonne nouvelle, la directrice de l'agence, nous a annoncé prendre le dossier en main, jusqu'à sa résolution !!!
Mi-juin 2024, l'espoir d'une réhabilitation du local commercial a été ravivé, avec la venue des charpentiers. Ils ont travaillé une petite semaine, remplaçant quelques poutres et solives intégralement, puis ont visé quelques planches ici et là en renfort sur des poutres vermoulues, puis se sont arrêtés là ?
Le 18 juillet 2024, notre bailleur nous a informés que les plâtriers étaient sur place, dans notre local, et qu'ils procédaient à la réhabilitation du plafond. Nous avons laissé faire, trop contents.
Après une petite visite, au sein du local commercial, nous nous sommes rendu compte que la laine de Roche avait été posée entre les poutres et les solives et qu'il était envisagé la semaine suivante de poser par l'entreprise mandatée du Nergalto ( lattis métal), avant d'effectuer la plâtrerie.
Intrigués, car toutes les sociétés sollicitées pour des devis, afin de réaliser la réhabilitation du local commercial et des parties communes, parce que ces différents chantiers ont été globalisés, ont en relation avec l'architecte des bâtiments de France pour certaines, envisageaient une réhabilitation à l'identique, avec un lattis bois chêne ou châtaignier, nous nous sommes entretenus avec la directrice de l'agence centre du syndic de gestion de copropriété.
Nous avons eu un échange difficile, notre bailleur nous accusant même de manœuvres dilatoires.
Un bailleur qui au passage, avait annoncé aux plâtriers, qu'ils pouvaient finaliser le plafond, car il n'était pas question de revoir l'électricité, alors que les prises, les éclairages, les radiateurs etc avaient pris l'eau plusieurs fois, alors qu'il avait perçu de l'assurance AXA une enveloppe financière dédiée pour ce poste.
Notre bailleur misait sur le fait que notre société, Suppléments d'âme, ne reviendrait pas dans les murs, espérant que la gérante, Eve, serait suffisamment accablée, déprimée et fragilisée pour renoncer à son local. Il est vrai qu'il avait fait le nécessaire dans ce sens, refusant la résiliation du bail, ou concoctant avec son avocate un protocole de résiliation déconcertant, avantageux que pour lui-même, sans indemnités d'éviction, etc.
Il ne s'est d’ailleurs pas privé pour nous informer, par téléphone, que nos successeurs referaient l'électricité à leur guise et leur convenance, congédiant la société d'électricité mandatée.
Il est de ces propriétaires de locaux commerciaux pour qui, un local commercial doit rapporter et surtout pas coûté.
Il est de ces propriétaires qui louent des locaux complètements défraîchis et qui comptent sur ses locataires jeunes entrepreneurs pour les remettre au goût du jour.
Il s'était permis le luxe d'être un bailleur non occupant sans assurance.
Laissons là notre colère, vis-à-vis de notre bailleur, car il y a des faits plus graves.
Nous sommes effectivement scandalisés, par des négligences graves, déroutantes et stupéfiantes.
Sceptiques sur les premiers travaux réalisés dans le local, nous avons décidé de faire appel à l'architecte des bâtiments de France, afin d'obtenir un avis constructif et avisé sur ce qui avait été réalisé.
Nous l'avons rencontré mi-août 2024.
Lors de cette entrevue, l'architecte des bâtiments de France, nous a informé de son intention de suspendre les travaux réalisés en dépit du bon sens et surtout délictuels et irréguliers.
Dans un premier temps, il ne veut notamment pas de Nergalto, pas question en bâti ancien, pas de laine de roche, pas de planches visées sur des poutres vermoulues en guise de renfort...
Mais essentiellement, ce qui a été le plus sidérant et ahurissant, c'est que l'architecte de bâtiments de France nous a fait part que tous ces travaux réalisés sont illégaux.
Notre syndic de copropriété, cette agence de gestion immobilière, implantée dans le centre historique de Rennes depuis 1994, qui a l'habitude de gérer administrativement les copropriétés sous le volet juridique, habituée à suivre le bon déroulement des travaux,
N'A PAS RÉALISÉ DE DÉCLARATION PRÉALABLE DE TRAVAUX AUPRÈS DE LA VILLE DE RENNES ET DE L ARCHITECTE DES BÂTIMENTS DE FRANCE.
Le local de Suppléments d'âme, l'immeuble dont les parties communes ont été lourdement impactées se situent dans une zone soumise à des règles de protection du patrimoine, de grosses amandes peuvent être attribuées pour non-respect de la loi.
Le syndic a connaissance de ces règles, mon bailleur également, il avait à son niveau, tardivement effectuait une demande pour son petit mur situé dans son bureau professionnel, mais pas pour le local commercial de Suppléments d'âme, dont il est propriétaire, il possède de tout le rez-de-chaussée de l'immeuble du 12 rue Victor HUGO.
Nous ne savons pas si l'ensemble des copropriétaires avait connaissance de ces règles, bref !!!
L'A-B-F a demandé au Syndic de copropriété de se mettre en conformité sous peine de procédure pénale, et de suspendre tous les travaux, exigeant de rencontrer tous les acteurs copropriétaires, Syndic et artisans le 13 août 2024. Il a pris de nombreux clichés photos et avisé les services de Rennes métropole.
Cependant, fin août, entre le 20 et 29 août 2024, dans les parties communes, le mur de l'escalier menant au premier étage a cependant été complètement vidé de sa terre et paille et de son lattis bois, laissant apparaître des poutres bien attaquées. Elles avaient été traitées et partiellement mise à nu en novembre 2023, mais pas trop, comme si on voulait éviter d'avoir tout à reprendre.
Pourquoi cette intervention tardive et non autorisée ???
Le syndic de copropriété ne semble pas avoir entendu le message de l'A-B-F ???
Cela n'augure rien de bon pour Suppléments d'âme, en termes de réhabilitation et de ré-ouverture, mais nous ne voulons pas être complices d'un tel délit, même si nous sommes toujours privés de ressources financières, dans l'attente d'une réponse du médiateur de l'assurance…
Merci de nous avoir lu intégralement et pour vos soutiens,